Dernière mise à jour à 08h54 le 05/04
La première session parlementaire de l'année 2017 a été ouverte mardi à Lomé, capitale togolaise, par le président de l'Assemblée nationale du Togo, Dama Dramani, en présence de 47 délégués des parlements de la RDC, de l'Etat de Katsina (Nigeria), du Niger, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Burkina-Faso, de la Guinée, du Ghana et de l'Allemagne.
Au cours de cette première session, les députés vont s'interroger, selon M. Dramani, sur les résultats des objectifs qu'ils se sont fixés au début de la Ve législature le 1er octobre 2013, notamment "se joindre aux efforts de tous les parlements du continent pour la construction d'une Afrique unie, forte, prospère et démocratique".
Il a salué la présence des députés de la Bundestag, qui pour la deuxième fois consécutive prennent part à cette cérémonie aux c?tés de leurs homologues togolais et exprimé sa gratitude aux chefs de délégation des parlements des autres pays amis.
Le président de l'Assemblée nationale a saisi cette occasion pour inviter les acteurs politiques et les différentes composantes de la nation togolaise à prendre une part citoyenne et républicaine au processus de réformes politiques et institutionnelles conduit par le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l'unité nationale (HCRRUN).
Selon lui, le HCRRUN est la seule alternative pour trouver un consensus indispensable au renforcement de la démocratie, de l'Etat de droit et de la stabilité socio-politique au Togo.
Sur le front social, il s'est félicité de l'accord intervenu entre le gouvernement et les syndicats de l'enseignement pour la reprise des activités pédagogiques dans les établissements scolaires.
"Au-delà de toute considération, le souhait de la représentation nationale, c'est l'aboutissement heureux de l'année scolaire très perturbée par les grèves répétitives qui risquaient de compromettre l'avenir des enfants", a-t-il souligné.
Le président de l'Assemblée nationale a invité les députés à garder les manches retroussées, afin qu'au terme de leur mandat, à l'heure du jugement par le peuple, qu'ils puissent être dans une posture légitime de fierté et de dignité méritée.
"Pour y parvenir, notre principal atout qu'il faut préserver, c'est le climat de compréhension et de respect mutuel que nous avons su créer et maintenir parmi nous, malgré les divergences de vue qui surviennent au cours de nos délibérations sur des sujets spécifiques", a-t-il conclu.