Dernière mise à jour à 08h39 le 05/04
Un responsable de l'armée syrienne a affirmé mardi que les forces gouvernementales n'avaient pas mené d'attaque à l'arme chimique dans la matinée contre des zones rebelles dans la province d'Idleb (nord-ouest).
"Ca ne s'est pas produit et ?a ne se produira jamais, ni maintenant, ni auparavant", a-t-il déclaré à Xinhua sous couvert d'anonymat.
Un peu plus t?t dans la journée, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que des avions de combat avaient mené un raid sur les positions rebelles à Khan Cheikhoun, au nord de la ville d'Idleb, tuant 58 personnes, pour la plupart des civils.
L'opposition a accusé l'aviation syrienne d'être responsable de cette attaque. Mais l'officier joint par Xinhua a rétorqué que ce sont les rebelles qui ont utilisé des armes chimiques contre les civils afin de piéger l'armée syrienne. Il a noté que des hypothèses initiales avaient fait état de l'explosion d'un dép?t d'armes chimiques appartenant aux rebelles.
Par ailleurs, d'autres activistes ont affirmé qu'une roquette avait frappé l'h?pital qui soignait les victimes de l'attaque de Khan Cheikhoun.