Dernière mise à jour à 08h33 le 11/10
La 13ème édition du Salon international de l'investissement agricole et de la technologie (SIAT 2018) a été inaugurée mercredi au Parc des expositions du Kram, dans la banlieue nord de Tunis, par le ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb.
Près de 250 exposants, venus de 13 pays meubleront ce forum international. Les ministres jordanien et équato-guinéen de l'Agriculture ont également fait le déplacement pour assister à cette manifestation.
Selon le ministre tunisien, deux conventions de partenariat seront signées, vendredi, avec la Jordanie et la Guinée Equatoriale dans le cadre d'un partenariat plus développé dans le domaine agricole.
Initiative de l'Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), ce salon international s'étalera sur quatre journées et sera placée, cette année, sur le signe "Vers une agriculture intelligente".
"Il s'agit d'un événement qui se mesure à une composante parmi des composantes essentielles du paysage agricole d'autant qu'il (le salon) manifeste l'orientation vers la valorisation de la recherche scientifique et des progrès technologiques dans ce domaine", a souligné M. Taieb.
Ce salon demeure également, a-t-il ajouté, "un espace d'ouverture sur les expériences étrangères en la matière".
Parmi les activités phares en marge de ce salon, on peut noter un espace gratuit devant être dédié aux femmes agricultrices dans la province de Nabeul (nord-est) en signe de solidarité avec cette province, la plus sinistrée suite aux dernières inondations.
Toujours selon le ministre tunisien de l'Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, l'avenue Habib Bourguiba (au c?ur de la capitale tunisienne et sa principale artère) abritera une exposition des productions des femmes rurales du 13 au 17 octobre.
M. Taieb a évoqué à l'ouverture du salon la situation enregistrée récemment dans la filière laitière tout en niant l'existence d'une crise comme relayée par certains médias locaux.
"Certains intervenants dans cette filière, a précisé le ministre tunisien, ont procédé à transformer les difficultés conjoncturelles de cette filière en crise à travers des pratiques telles que le monopole".
Il a assuré que "la Tunisie a atteint son autosuffisance dans tous les produits agricoles, à l'exception des céréales (...) l'importation de quelques produits répond le plus souvent à des besoins conjoncturels générés par une baisse conjoncturelle de production ".