Dernière mise à jour à 09h38 le 18/09
La Russie, la Turquie et l'Iran, qui ont participé jeudi et vendredi au dernier cycle de pourparlers de paix sur la Syrie, ont accepté de déployer chacun 500 policiers militaires dans la zone de désescalade de la province syrienne d'Idlib.
Les observateurs seront déployés dans les zones les plus vulnérables pour travailler sur la ligne de démarcation et la ligne de contact afin de préserver la stabilité et de prévenir les provocations, a déclaré vendredi à Astana Alexandre Lavrentiev, représentant spécial du président russe Vladimir Poutine sur la Syrie.
"Parfois, il arrive que quelqu'un entende un tir occasionnel et riposte. Ces petites provocations peuvent entra?ner des conséquences graves et regrettables", a-t-il souligné.
La Russie, la Turquie et l'Iran ont annoncé vendredi la création de zones de désescalade en Syrie dans le cadre d'un mémorandum signé le 4 mai. Les représentants de ces pays ont souligné que la création de zones de désescalade et de bandes de sécurité était une mesure temporaire dont la durée serait d'abord de six mois, avec une extension automatique sur la base d'un consensus des pays garants.
Il s'agissait du sixième cycle de pourparlers de paix sur la Syrie à Astana, négociés par la Russie, la Turquie et l'Iran. Le processus d'Astana, qui a débuté le 24 janvier, réunit le gouvernement syrien et les représentants de l'opposition, y compris certains groupes armés influents qui n'étaient auparavant pas autorisés à participer à d'autres négociations.