Dernière mise à jour à 10h56 le 16/09
Le processus d'Astana consacré aux pourparlers de paix en Syrie envisage de s'ouvrir à de nouveaux membres, a annoncé jeudi Alexandre Lavrentiev, représentant spécial du président russe Vladimir Poutine pour le dossier syrien.
La Chine, les Emirats arabes unis, l'Egypte, l'Irak, le Liban et le Kazakhstan pourraient ainsi être admis à y participer en tant qu'observateurs et à se joindre aux pourparlers lors de la prochaine réunion en octobre, a-t-il précisé lors de la sixième réunion internationale sur la Syrie dans la capitale kazakhe.
M. Lavrentiev a souligné que le socle du processus d'Astana reposait sur le travail des trois pays garants -la Russie, l'Iran et la Turquie- chargés de superviser et de garantir le cessez-le-feu dans les zones de désescalade en Syrie.
Ces trois pays ont déjà établi un comité tripartite dans ce but, a-t-il déclaré lors d'un briefing sur la réunion de trois jours qui a débuté mercredi en présence de représentants de l'opposition armée et du gouvernement syriens.
Sont aussi présents les vice-ministres turc et iranien des Affaires étrangères, Sedat ?nal et Jaber Ansari, l'émissaire onusien Staffan de Mistura, ainsi que des représentants des Etats-Unis et de la Jordanie.
Alexandre Lavrentiev a également confirmé que la police militaire russe allait être déployée dans la quatrième et dernière zone de désescalade, à savoir la province septentrionale d'Idleb.
L'idée de créer ces zones de désescalade est née en mai dernier lorsque les trois pays garants ont signé un protocole en ce sens lors de la quatrième réunion sur la Syrie à Astana.