Dernière mise à jour à 10h56 le 16/09
Le président du Sénat fran?ais Gérard Larcher a indiqué vendredi lors d'un forum inauguré à Paris qu'"il importe que l'Union européenne (UE) se mobilise" pour participer à l'initiative "la Ceinture et la Route" lancée depuis quatre ans par la Chine, et "surtout soit en initiatives."
"Un travail d'analyse est indispensable pour mieux identifier les synergies (entre l'Europe et l'Asie), déceler les opportunités et en tirer parti, dans une logique gagnant-gagnant", a-t-il fait part part à l'occasion de l'ouverture du Forum Initiative "la Ceinture et la Route" : établir des synergies avec les stratégies européennes, qui s'est tenue vendredi à Paris en réunissant environ trois cent invités venant de dix-neuf pays et régions d'Europe et d'Asie.
Les Routes de la Soie, soit 'initiative "la Ceinture et la Route", "appellent une approche concertée entre l'UE et la Chine, mais aussi avec nombre des acteurs ou des organisations régionales asiatiques s'égrenant le long des Routes de la Soie", a-t-il indiqué, ajoutant que la France, qui est membre fondateur de la Banque asiatique d'investissements pour les infrastructures, et par ailleurs point extrême d'aboutissement historiuqe en Europe des Routes de la Soie, "est bien placée pour jouer un r?le dynamique".
"Il n'y a pas de routes de la soie abouties sans un p?le européen fort", a noté M. Larcher.
A cette occasion, il a aussi salué dans son discours "le r?le moteur" de la Chine et "son soutien sans faille accordé à l'Accord de Paris, dans la lutte contre les dérèglements climatiques.
"La Chine et l'Union européenne, notamment la France, disposent d'instruments puissants en faveur du co-développement qui peuvent accompagner des stratégies d'investissements" a-t-il fait éloge.
Pour le président du Sénat fran?ais, l'initiative "la Ceinture et la Route" serait aussi favorable à la stabilité régionale. Dans un monde qui devient plus dangereux où le terrorisme islamiste menace nombre de pays en Europe et en Asie centrale, mais aussi en Chine, "le moment est peut-être venu de donner plus de corps au partenariat eurasiatique, à partir de projets tels que les Routes de la Soie", a-t-il conclu.