Quatre jeunes touristes américaines ont été attaquées à l'acide le 17 septembre dans la gare Saint-Charles de Marseille, mais les autorités fran?aises estiment pour l'heure qu'aucune opinion extrémiste n'a motivé la femme de 41 ans soup?onnée et qui a été arrêtée après l'agression.

Selon une déclaration du porte-parole du bureau du procureur de Marseille à l'Associated Press faite dans un appel téléphonique, deux des victimes ont été atteintes de blessures au visage lors de l'attaque qui a eu lieu en fin de matinée à la gare Saint Charles de Marseille et l'une des deux aurait également été touchée à un ?il.

Les quatre femmes, agées de 20 ans, ont été hospitalisées, deux d'entre elles pour état de choc. La suspecte a quant à elle été placée en garde à vue. Le bureau du procureur de Paris a précisé que sa division antiterroriste a décidé pour l'instant de ne pas faire jouer sa compétence pour enquêter sur l'attaque. Selon la porte-parole du bureau du procureur de Marseille, la suspecte n'avait proféré aucune menace ou déclaration extrémiste pendant l'attaque, ajoutant qu'il n'y avait aucun indice évident montrant que les actes de cette femme étaient liés au terrorisme.

Le journal régional La Provence, citant des policiers non identifiés, a signalé que la suspecte avait des antécédents de problèmes de santé mentale, soulignant qu'elle est restée sur le lieu de l'attaque sans essayer de fuir. Lors des précédents incidents à Marseille, un conducteur avait délibérément percuté deux arrêts de bus le mois dernier, tuant une femme, mais là aussi, les responsables avaient conclu que ce n'était pas un acte terroriste. En avril, la police fran?aise avait aussi annoncé avoir empêché une ? attaque terroriste ? imminente et arrêté deux hommes soup?onnés de radicalisme à Marseille, quelques jours avant le premier tour des élections présidentielles fran?aises.