Dernière mise à jour à 08h24 le 03/06
Des chercheurs de la Cour populaire suprême (CPS) de la Chine ont appelé à des mesures plus strictes pour faire face aux violences scolaires et à et aux brimades dans les écoles.
Un groupe de la CPS dédié à la protection juridique des droits des femmes et des enfants a mené, le mois dernier, une étude spécifique sur les affaires criminelles liées à la violence scolaire et étudié cent affaires aléatoirement, entre 2013 et 2015.
Selon le rapport de la CPS, parmi les 159 inculpés mineurs de moins de 18 ans, deux tiers étaient agés de 16 à 18 ans et les autres, de14 à 16 ans.
Les adolescents agés moins de 16 ans ne peuvent être tenus responsables que dans le cas de huit crimes sévères tels que le meurtre et le viol. Les données statistiques dans les échantillons ne reflètent peut-être pas la situation réelle.
Le rapport indique également que la population n'est pas assez sensibilisée au mal généré par les violences scolaires. Dans certaines affaires graves, les sanctions dues à l'encontre des délinquants mineurs font défaut.
La loi criminelle de la Chine indique que les auteurs d'homicide volontaire agés de moins de 14 ans n'assument pas de responsabilités criminelles.
Le rapport propose d'améliorer la législation et les règles pertinentes et souligne que les mesures de correction, visant les contrevenants mineurs, doivent être également appliquées, pleinement et de manière appropriée.
Il appelle également à plus d'efforts pour sensibiliser davantage les autorités et le public, surveiller et détecter les violences scolaires et intervenir contre celles-ci.