Dernière mise à jour à 08h24 le 03/06
L'Italie est prête et a hate de faire partie et de contribuer à l'initiative chinois "la Ceinture et la Route", a annoncé mercredi l'ambassadeur italien en Chine, Ettore Francesco Sequi.
"L'Italie est bien placée pour participer à ce projet, qui est considéré comme une source de nouvelles opportunités en termes d'investissement, de commerce et enfin de croissance", a déclaré l'ambassadeur à Xinhua.
L'Italie a potentiellement un r?le central à jouer dans cette initiative du fait que sa position géographique lui permet d'agir comme porte d'entrée naturelle vers l'Europe pour les produits chinois, a-t-il indiqué.
La Méditerranée, avec l'Italie en son centre, se situe au bout de la Route de la Soie maritime et offre ainsi aux deux parties de grandes opportunités pour booster la coopération globale et renforcer les relations bilatérales.
L'initiative, qui comprend la Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la Soie maritime du XXIe siècle, a été lancée par le président chinois Xi Jinping en septembre 2013, dans le but de construire un réseau commercial et infrastructurel reliant l'Asie à l'Europe et l'Afrique le long de l'ancienne Route de la Soie.
Une fois réalisée, cette vision bénéficiera directement à 4,4 milliards de personnes, soit 63% de la population mondiale, et représentera un ensemble économique de 21 mille milliards de dollars, soit environ 30% du volume mondial.
Avec la mise en place de l'initiative, les relations italo-chinoises gagneront en rythme de développement, a affirmé M. Sequi.
Le diplomate a également fait remarquer que les deux pays avaient célébré le 45e anniversaire de leurs relations diplomatiques l'année dernière, qui a servi d'opportunité pour réfléchir aux projets futurs afin de renforcer les relations bilatérales.
Le gouvernement italien continuera à faire des efforts pour élever son partenariat stratégique avec la Chine en renfor?ant la coopération dans les domaines comme l'urbanisation durable, les technologies, l'agriculture et la protection environnementale.
"L'Italie et la Chine partagent une base forte d'interactions et il y a encore beaucoup de choses que nous avons à faire", a-t-il ajouté.