Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a réaffirmé jeudi que la voie diplomatique restait "prioritaire" pour résoudre la question nucléaire dans la péninsule coréenne.

"En collaboration avec d'autres nations, nous continuerons à recourir aux pressions diplomatiques et économiques pour convaincre la Corée du Nord (la RPDC) de mettre fin à son programme nucléaire et balistique illégal", a déclaré M. Tillerson dans une conférence de presse conjointe donnée avec des responsables japonais en visite.

"Nous continuons à faire tous nos efforts, à travailler avec nos partenaires et à travailler avec nos alliés pour mettre ces pressions en place", a-t-il ajouté.

M. Tillerson a cependant averti que même s'il ne s'agissait pas de leur solution préférée, les Etats-Unis et leurs alliés étaient "prêts pour une réponse militaire (...)au cas où cela s'avérerait nécessaire".

Dans une interview donnée en début de semaine, le conseiller et chef de la stratégie de la Maison Blanche Steve Bannon avait déclaré qu'il n'y avait "pas de solution militaire" pour mettre fin au programme d'armes nucléaires de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

En réponse aux propos de M. Bannon, le Secrétaire à la Défense James Mattis, qui était également présent à la conférence de presse, a cependant déclaré jeudi qu'il y aurait "des conséquences militaires graves si la RPDC initiait les hostilités".