Dernière mise à jour à 14h00 le 04/08
Le 2 ao?t, le gouvernement chinois a publié un document intitulé ? Faits et position de la Chine sur le franchissement de la frontière sino-indienne dans le segment du Sikkim et l'entrée en territoire chinois de gardes-frontières indiens ?. La publication de ce document va permettre de révéler plus clairement à la communauté internationale la vérité sur les incidents transfrontaliers avec l'Inde et d'exposer en détail la position de la Chine, qui consiste non seulement à maintenir la souveraineté chinoise sur son propre territoire, mais aussi de sauvegarder les principes fondamentaux des relations internationales et les normes fondamentales du droit international, mais aussi de préserver l'équité et la justice.
Rappelons les faits : le 18 juin, des gardes-frontières indiens ont franchi les limites entre l'Inde et la Chine dans le segment de frontière du Sikkim et sont entrés sur le territoire chinois, et à ce jour, ils se trouvent toujours illégalement sur le territoire chinois. Ce dont l'Inde s'est rendue coupable, c'est un franchissement de frontière par essence complètement illégal, et dans le seul but de causer des troubles. Comme nous le savons tous, une fois qu'une frontière est déterminée par un traité, elle bénéficie d'une protection spéciale du droit international, et il ne doit pas lui être porté atteinte. La frontière sino-indienne dans le segment du Sikkim a été fixée dans les années 1890 par la ? Conférence sino-britannique sur la délimitation des frontières entre le Tibet et l'Inde ?. Aux termes de ce traité, la zone de Donglang est située à l'intérieur des limites du c?té chinois, c'est donc un territoire chinois incontesté. Il est intéressant de noter que, en ce qui concerne cette section de la frontière, la ? Conférence sino-britannique sur la délimitation des frontières entre le Tibet et l'Inde ? en a fait une description claire et précise, et que la ligne de limite des terres le long de la ligne de partage des eaux est on ne peut plus nette. Cette ? double clarté ?, souligne le comportement irresponsable et irrationnel de la violation des frontières dont s'est rendue coupable l'Inde. Ce comportement, qui constitue une violation si flagrante des principes fondamentaux du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales, ne saurait être toléré par un pays souverain.
Il convient de souligner que la frontière sino-indienne dans le segment du Sikkim est une limite établie entre les gouvernements chinois et indien, et que c'est un fait indéniable. Du point de vue politique, après la fondation de la Chine nouvelle et après l'indépendance de l'Inde, les deux gouvernements ont hérité du traité de 1890 et déterminé en conséquence la frontière sino-indienne dans le segment du Sikkim. Du point de vue de la situation juridique concrète, et cela est vrai depuis longtemps, la Chine et l'Inde ont délimité leurs frontières sur la base du traité de 1890, et il n'y a jamais eu la moindre objection quant à la spécificité des ces limites. Par conséquent, il est clair que cet incident est essentiellement différent des frictions passées entre les deux pays concernant des zones qui n'étaient pas clairement définies. Voilà pourquoi la Chine a toujours souligné que l'Inde devait retirer immédiatement et sans conditions ses troupes qui ont franchi la frontière et revenir du c?té indien de la frontière, ce qui constitue la condition préalable et la base pour résoudre cet incident.
Or, depuis cet incident de franchissement illégal de la frontière, non seulement l'Inde fait la sourde oreille face à la retenue dont fait preuve la Chine, mais elle refuse aussi de corriger son erreur, ses responsables et ses médias vont même jusqu'à concocter diverses raisons toutes plus futiles les unes que les autres et fabriquer des excuses pour les actes illégaux de franchissement de la frontière de l'armée indienne, comme par exemple ? le franchissement de la frontière est lié à des problèmes de sécurité ? ? le secteur de Donglang est un territoire disputé entre la Chine et le Bouthan ? ? le fait que la Chine est prête à parler de "récolte précoce" montre bien qu'il y a une contradiction ?... la fa?on dont l'Inde voit les choses ne cesse de changer, ce qui était déjà faux naguère est remplacé aujourd'hui par quelque chose de tout aussi faux, et en fait, tout cela provoque une agitation déraisonnable.
Tout d'abord, le fait que l'Inde évoque de prétendus ? problèmes de sécurité ? pour franchir illégalement la frontière ne tient à l'évidence pas la route. Comment un pays pourrait-il se permettre de parler de paix régionale et mondiale s'il s'abrite sous la couverture de ? problèmes de sécurité ? pour franchir illégalement la frontière d'un autre pays et envahir son territoire ? Si l'Inde se cramponne dans une telle logique d'action, comment pourra-t-elle vivre en paix avec ses voisins ?
En second lieu, quand l'Inde prétend que le secteur de Donglang est un territoire contesté entre la Chine et le Bhoutan, cela ne correspond pas à la réalité des faits, et moins encore au droit. La région de Donglang a toujours fait partie de la Chine, elle a toujours été sous la juridiction effective de la Chine, il n'y a aucune contestation possible sur ce point. De plus, comment l'Inde, en tant que tierce partie, peut-elle prétendre se faire l'avocate des droits territoriaux du Bhoutan ? Quand l'Inde se sert du Bhoutan comme excuse pour entrer sur le territoire chinois, non seulement elle viole gravement la souveraineté territoriale de la Chine, mais elle conteste par la même occasion la souveraineté et l'indépendance du Bhoutan. C'est une violation grave de la ? Charte des Nations Unies, ? et un fait internationalement illicite.
Troisièmement, quand l'Inde affirme que la Chine chercherait à obtenir une ? récolte précoce ? sur le règlement de la question des frontières avec l'Inde dans la région du Sikkim, ce qui voudrait dire qu'il y a un conflit sur la frontière dans cette zone, cela relève purement et simplement du sophisme. Aux yeux du droit international, ces frontières sont stables et inviolables. Quand les représentants spéciaux de la Chine et de l'Inde sur la question des frontières ont parlé de ? récolte précoce ? sur le règlement des frontières, c'est essentiellement d? au fait que la frontière dans la région du Sikkim a été démarquée par le Traité de 1890, et que ledit traité fut alors signé entre la Chine et le Royaume-Uni, et que la Chine et l'Inde devraient signer un nouveau traité frontalier pour remplacer le Traité de 1890. Cela n'a pas d'incidence sur la nature limite établie de la frontière sino-indienne dans le segment du Sikkim, et cela ne peut pas davantage devenir pour l'Inde une excuse pour traverser la frontière illégalement.
T?t ou tard, la vérité finit par éclater, et la voie de la justice est claire dans le c?ur des gens. Le caractère illégal de la violation de la frontière par l'Inde est clair. La Chine fait tous ses efforts pour communiquer avec l'Inde et résoudre l'incident par la voie diplomatique, mais aucun pays ne devrait sous-estimer la détermination du gouvernement et du peuple chinois à défendre sa souveraineté territoriale, et personne ne doit douter que la Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder ses droits et intérêts légitimes.