Dernière mise à jour à 10h06 le 04/08
Le journal phare de l'Armée populaire de Libération (APL) a appelé jeudi l'Inde à retirer immédiatement toutes ses troupes qui étaient entrées illégalement en Chine, la mettant en garde afin qu'elle ne se fasse aucune illusion sur la résolution de l'armée chinoise à défendre son territoire.
"Le gouvernement chinois ne fera aucune concession quant à sa souveraineté territoriale, et aucun pays ne doit sous-évaluer notre résolution à la défendre", précise le Quotidien de l'APL.
Plus de 270 militaires indiens postés à la frontière ont franchi le 18 juin la limite territoriale dans la section de Sikkim, à la frontière sino-indienne, pénétrant sur le territoire chinois et empêchant la construction d'une route dans la zone de Dong Lang (Doklam). Fin juillet, plus de 40 militaires indiens et un bulldozer étaient toujours présents sur le territoire chinois.
Les troupes frontalières chinoises ont pris des premières contre-mesures dans la zone, et renforceront leurs positions par des mesures ciblées, indique le quotidien.
"Les forces armées chinoises ne demandent pas le moindre morceau de territoire à quiconque, et elles ne céderont pas le moindre morceau du leur", a-t-il précisé.
Le journal indique également que l'APL est une armée d'élite puissante, et le restera, capable à remporter des batailles sous le commandement du Parti communiste chinois.
"Les Chinois aiment la paix", a-t-il ajouté. "Nous n'avons aucune intention ni d'agression, ni d'expansion. Cependant, nous sommes confiants dans notre capacité à vaincre toute agression".
"La Chine ne permettra à personne, à aucune organisation ou à aucun parti politique de séparer aucune partie du territoire chinois du pays à n'importe quel moment, sous quelque forme que ce soit", indique encore l'article.
La paix et le développement sont les thèmes de cette époque, indique-t-il.
Le commentaire publié dans ce quotidien exhorte l'Inde à avoir enfin une bonne compréhension de l'évolution générale du monde et à contribuer davantage à la paix et au développement régional et mondial, plut?t que de faire l'inverse.