Dernière mise à jour à 10h05 le 04/08
Jeudi, à l'occasion d'un forum d'affaires, les ministres de l'Economie de Turquie et du Qatar se sont engagés à renforcer leurs relations bilatérales en matière de commerce et d'investissements.
Les deux ministres, accompagnés de 250 hommes d'affaires venus de divers secteurs, se sont rencontrés dans la ville d'Izmir, dans l'ouest de la Turquie, afin de mettre en place plusieurs "alliances productives".
"En tant que gouvernants, notre seule fonction est d'amener nos hommes d'affaires à se rencontrer", a déclaré au cours du forum Nihat Zeybekci, ministre turc de l'Economie.
"L'économie turque est en mesure de satisfaire tous les besoins du Qatar, qu'il s'agisse du secteur alimentaire ou touristique, de la construction ou de l'énergie", a-t-il ajouté.
S'adressant au forum, le ministre qatari de l'Economie et du Commerce Cheikh Ahmed ben Jassim ben Mohammed al-Thani a déclaré que l'établissement d'une coopération à haut niveau permettrait aux deux pays d'être plus forts face aux problèmes futurs, a rapporté la presse locale.
"Augmenter le volume de nos échange commerciaux et renforcer les investissements les plus fructueux permettront également de rendre nos économies plus fortes", a ajouté M. al-Thani.
Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 554 millions de dollars américains au cours de la première moitié de l'année, selon l'agence de presse étatique turque Anadolu.
M. al-Thani a également salué le r?le joué par les secteurs privés turc et qatari pour surmonter le blocus imposé au Qatar depuis début juin par plusieurs Etats arabes, a ajouté Anadolu.
La Turquie a ainsi déjà envoyé 221 avions cargos chargés de produits de consommation courante depuis le début du blocus imposé au Qatar, selon des chiffres publiés pendant le forum par M. Zeybekci.
Mené par l'Arabie saoudite, un quartet de pays arabes comprenant également les Emirats arabes unis, Barhe?n et l'Egypte a décidé de couper toute relation diplomatique avec le Qatar le 5 juin dernier. Le quartet a également imposé un blocus contre le Qatar, l'accusant de soutenir le terrorisme et de s'ingérer dans leurs affaires intérieures. Doha a cependant nié à plusieurs reprises ces allégations.