Dernière mise à jour à 08h16 le 29/03
Le mot "violence" formé avec des bougies devant un commissariat de Paris, en France, le 27 mars 2017. (Xinhua/Chen Yichen) |
"La sécurité de tous les ressortissants chinois en France est une priorité des autorités fran?aises", a affirmé mardi le porte-parole du ministère fran?ais des Affaires étrangères, suite à une demande du gouvernement chinois appelant la France à renforcer la sécurité de ses ressortissants à la suite du décès dimanche à Paris d'un ressortissant chinois.
"Des mesures renforcées ont été adoptées ces derniers mois et toutes les dispositions sont prises pour leur réserver les meilleures conditions d'accueil et de sécurité. C'est ce que le consul général de France à Pékin a confirmé lors de son entretien avec les autorités chinoises", a précisé le Quai d'Orsay.
"Une enquête est actuellement en cours pour faire la lumière sur les circonstances qui ont conduit au décès d'un ressortissant chinois le dimanche 26 mars dans le 19e arrondissement de Paris. Pour plus d'informations sur cette enquête, nous vous renvoyons vers les ministères de l'Intérieur et de la Justice ainsi que la préfecture de police de Paris", a-t-il également indiqué.
Un ressortissant quinquagénaire de nationalité chinoise a été tué par un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) qui intervenait à son domicile dans le 19e arrondissement de Paris pour "un différend familial", selon la police, qui a ajouté que la victime avait des ciseaux dans les mains à l'arrivée des forces de l'ordre. Sa famille affirme qu'il coupait du poisson à l'arrivée des policiers, tandis que ces derniers soutiennent que l'homme aurait tenté de les agresser, les obligeant à riposter.
Les autorités chinoises souhaitent que Paris fasse "toute la lumière sur cette affaire", a déclaré Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Selon les médias fran?ais, plus de 150 personnes ont manifesté lundi 27 mars dans la soirée et plusieurs heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre, conduisant à l'interpellation de 35 personnes.