En France, l'ancien finaliste de la primaire de la droite et du centre et actuel maire de Bordeaux (Gironde), Alain Juppé (Les Républicains), a annoncé ce dimanche dans la soirée qu'il ferait une déclaration lundi 6 mars à 10H30, heure locale.

Au même moment, alors qu'il s'exprimait dans la soirée sur la cha?ne fran?aise France 2, l'actuel candidat Fran?ois Fillon a indiqué qu'il se rendrait au comité politique de son parti Les Républicains lundi 6 mars à 18 heures.

M. Fillon a affirmé qu'il maintenait sa candidature malgré les nombreuses défections dans son propre camp depuis l'annonce mercredi dernier, de sa probable mise en examen lors de sa convocation devant les juges le 15 mars prochain dans l'affaire des éventuels emplois fictifs dont auraient bénéficié son épouse et certains de ses enfants.

"Ce rassemblement devait montrer que dans une crise politique, le peuple était derrière le projet de son candidat", a déclaré Fran?ois Fillon lors de son interview sur France 2. "En 36 ans de vie publique, mon nom n'a jamais été cité dans aucune affaire. Ma réaction a peut être parfois été trop violente, mais à la hauteur de la violence que j'ai re?ue (...) il n'y a pas d'alternative, il n'y a pas de projet qui permette de redresser le pays. Personne ne peut m'empêcher aujourd'hui d'être candidat. J'ai été désigné" a-t-il ajouté.

"Non, je ne vois pas de raison de retirer ma candidature (...) je n'ai pas entendu Alain Juppé annoncer sa candidature [il] ne correspond pas aux v?ux des électeurs de droite" ,a également affirmé M. Fillon.

Près de 40 000 personnes selon une source policière, 200 000 selon l'entourage de Fran?ois Fillon, ont répondu à l'appel du candidat demandant à ses électeurs de venir le soutenir place du Trocadéro dimanche après-midi à Paris.