Dernière mise à jour à 16h12 le 21/02
En 2017, les opérations de fusions-acquisitions impliquant des investisseurs étrangers en Chine ont atteint 7,1 milliards de dollars en 2017, soit presque le double du montant sur la même période en 2016, tandis que les acquisitions chinoises à l'étranger ralentissent après deux années record, selon les données Thomson Reuters.
Près de la moitié de ces transactions concernent les secteurs de la distribution et de la consommation grand public, alors que les acquisitions étrangères touchaient généralement l'immobilier et la finance.
Le fonds belge Verlinvestest en tête de ce mouvement.Après avoir créé l'an dernier une coentreprise avec le conglomérat public chinois China Resources, l'entité belgetente de prendre des participations minoritaires ou majoritaires dans des marques occidentales afin de les placer dans les circuits de distribution du groupe chinois.
? Nous allons nous concentrer sur ces secteurs à forte croissance qui s'appuient sur les tendances de la consommation, comme les produits alimentaires et les boissons tournés vers le bien-être, la santé, l'éducation, le cinéma ou le divertissement, ou tout ce qui se rapporte à la production et aux contenus culturels ?, a expliqué Nicholas Cantor, responsable des activités en Asie de Verlinvest.
Après des expérimentations dans quelques-unes de ses zones franches, la Chine a étendu en octobre dernier son nouveau programme de libéralisation à l'ensemble du pays. Hormis les secteurs jugés sensibles, les investisseurs étrangersauront accès à un système d'autorisations assoupli pour acquérir des participations en Chine.
? La direction dans laquelle la Chine s'est engagée est que, pour la plupart des secteurs, à condition qu'ils ne figurent pas sur la liste dite négative où un examen plus poussé est requis, la procédure d'installation ou d'évolution y compris via des transferts d'actions devrait être plus simple ?, a indiqué Tracy Wut, associé M&A au sein du cabinet juridique Baker McKenzie à Hong Kong.
(Source : capital.fr)