Dernière mise à jour à 11h32 le 01/03
Intervenant mardi devant le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina J. Mohammed, a jugé nécessaire de mobiliser de nouveaux investissements pour réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, qui a été adopté en septembre 2015 par les Etats membres, selon un communiqué publié mardi par l'ONU.
Mme Mohammed a été nommée secrétaire générale adjointe par le nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Auparavant, elle était ministre nigérian de l'Environnement. Avant d'occuper ce poste ministérielle, elle a été la conseillère spéciale du précédent secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, chargée de la planification du développement post-2015. A ce poste, elle a contribué à l'élaboration des Objectifs de développement durable (ODD).
"En tant que ministre au Nigeria, j'ai eu une expérience directe de l'importance et de la complexité de la tache à accomplir dans la mise en ?uvre de ces engagements transformateurs", a-t-elle dit devant les membres de l'ECOSOC. "Il nous faudra établir et équilibrer les priorités, mobiliser de nouveaux investissements, établir de nouveaux partenariats dynamiques et persuader les décideurs et les personnes partout dans le monde d'adopter de nouvelles compétences et perceptions".
Selon elle, pour réussir, il faudra "une approche plus audacieuse en matière de financement et de partenariats".
"Rien ne sera réalisé sans impliquer tous les acteurs. Il faudra que tous les pays repensent les systèmes et les approches, redéfinissent les fa?ons traditionnelles de faire en matière de planification, de réalisation et de suivi. En tant qu'Organisations des Nations Unies, nous devrons nous adapter", a-t-elle ajouté.
"Le Programme 2030 exige que nous nous réinventions pour mieux servir les Etats membres. Nous avons la responsabilité conjointe d'apporter des changements transformateurs", a encore dit la haute responsable onusienne.