Dernière mise à jour à 15h52 le 16/02
Les Nations Unies ont condamné lundi la série d'attaques aériennes contre des établissements médicaux et des écoles en Syrie qui ont entra?né la mort d'une cinquantaine de civils.
"Le secrétaire général (de l'ONU, Ban Ki-moon) est profondément préoccupé par les rapports sur les attaques au missile contre au moins cinq établissements médicaux et deux écoles à Alep et à Idlib, qui ont tué près de 50 civils, dont des enfants, et en ont blessé beaucoup d'autres", a déclaré Farhan Haq, adjoint du porte-parole du secrétaire général de l'ONU, lors d'un point presse.
"De telles attaques sont une violation flagrante du droit international", a-t-il indiqué. "Parmi d'autres conséquences, elles ont notamment dégradé davantage le système de santé déjà dévasté du pays et ont entravé l'accès à l'éducation en Syrie".
Rappelant les progrès enregistrés lors de la réunion du 11 février du Groupe de soutien international à la Syrie, il a fait savoir que ces incidents "jettent une ombre sur les engagements" pris par le Groupe lors de la conférence.
"Nous devons mettre en relief les accords signés et les mettre en oeuvre si la crédibilité et la confiance placées dans le Groupe de soutien international à la Syrie et la communauté internationale doivent être justifiées", a-t-il poursuivi.
Bien que l'identité des auteurs des frappes reste à établir, les Etats-Unis ont accusé le gouvernement syrien et les forces aériennes russes qui le soutiennent, tandis que Damas a accusé Washington.