Dernière mise à jour à 10h15 le 16/02
Le président syrien Bachar al-Assad a indiqué lundi que son administration n'avait pas d'autre choix que la victoire, notant que le prix de la victoire était élevé.
S'exprimant lors d'une réunion avec le syndicat des avocats à Damas, le président al-Assad a expliqué que la guerre de Syrie était une guerre "externe", ajoutant que l'Etat syrien avait résisté à de grands défis pendant la crise.
L'un des grands défis, a noté M. al-Assad, est la fuite des cerveaux, du fait de l'immigration des Syriens vers les pays étrangers, ce qu'on appelle maintenant la crise des réfugiés.
Par ailleurs, le président a indiqué que lutter contre le terrorisme et parvenir à la réconciliation nationale étaient la base pour la solution, notant que la Constitution actuelle du pays "protégeait l'Etat et sa population".
"Toute transition doit se faire en accord avec la Constitution actuelle, qui restera valable tant que nous n'en aurons pas de nouvelle", a-t-il estimé, dans ce qui appara?t comme une réponse à l'appel à son départ de la part de certains pays de la région.
Le président syrien a également souligné que son gouvernement considérait quiconque portant des armes contre l'armée syrienne comme un "terroriste".
Concernant les discussions au sujet d'une éventuelle intervention militaire de l'Arabie saoudite et de la Turquie en Syrie, le président al-Assad a estimé que certains pays risquaient de "faire des folies", notant que l'Arabie saoudite et la Turquie n'étaient pas ceux qui prenaient les décisions, mais les puissances occidentales.