Dernière mise à jour à 08h25 le 29/03
La Nouvelle-Zélande est devenue lundi le premier pays occidental développé à signer un accord de coopération avec la Chine sur l'initiative "la Ceinture et la Route".
En tant qu'initiative phare du plan chinois de mondialisation économique, "la Ceinture et la Route" jouit de la participation d'une centaine de pays et d'organisations internationales, dont plus de 40 ont signé des accords de coopération avec la Chine, dépassant les attentes mondiales.
L'initiative a rapidement porté ses fruits, alors qu'elle a contribué à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à améliorer la qualité de vie dans les pays le long des routes.
On ne peut s'empêcher de se demander comment l'approche chinoise s'est avérée si fructueuse face à une reprise économique en berne, à un commerce international anémique et au recul de la mondialisation.
La clé réside dans l'abandon de la loi de la jungle, de l'hégémonie et de la politique des puissances comme jeu à somme nulle, tout en les repla?ant par la coopération, le partenariat et le partage.
La sagesse, la responsabilité et la recherche véritable d'un développement commun sont incarnées par l'initiative, qui a été reconnue par davantage d'acteurs économiques et a même transcendé l'idéologie et la géopolitique traditionnelle.
Par exemple, la Chine oeuvre avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour dépasser les différences dans les conditions nationales, les cultures et les traditions afin de parvenir à des succès sur la base du respect et de l'égalité.
Au lieu de simplement mettre l'accent sur le commerce comme autrefois, l'initiative "la Ceinture et la Route" concerne davantage les investissements, les infrastructures, les opportunités partagées et l'interconnectivité pour un avenir commun, ce qui est évident dans la coopération chinoise avec l'Arabie saoudite et Isra?l, deux pays importants le long de la ceinture économique de la Route de la soie.
La Chine et l'Arabie saoudite ont signé 14 accords de coopération durant la visite à Beijing du roi saoudien, Salman bin Abdulaziz Al Saoud, ce mois-ci, dont des projets sur la capacité de production et la coopération en matière d'investissements d'une valeur d'environ 65 milliards de dollars.
Lors de la visite en Chine effectuée en mars par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, les deux parties ont annoncé un partenariat global d'innovation et signé des accords de coopération sur l'économie, les sciences et technologies, le commerce et l'aviation civile.
La Chine espère promouvoir la coopération dans le cadre de "la Ceinture et la Route" avec les pays du Moyen-Orient, alors que le développement constitue à la fois la racine et la solution pour résoudre les questions épineuses dans cette région déchirée par les conflits.
L'ouverture est une force motrice ayant permis à la Chine de devenir la deuxième plus grande économie mondiale ces dernières décennies.
Le pays est depuis longtemps un fervent défenseur du libre-échange, alors qu'il sait très bien que les avantages l'emportent sur les co?ts pour les pays de chaque c?té du bilan.
En dépit de son déficit commercial avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande, par exemple, la Chine reste engagée en faveur d'une plus grande ouverture mutuelle sur les deux marchés.
Face à un monde qui semble pencher du c?té du protectionnisme et de l'anti-mondialisation, l'initiative "la Ceinture et la Route" apporte l'espoir que l'ouverture, le développement commun et la coopération surmonteront les murs et les obstacles.
Dans les périodes difficiles, le monde a besoin de sagesse et d'unité pour avancer. La récolte précoce de l'initiative "la Ceinture et la Route" a prouvé qu'il s'agissait d'un bon choix.