Dernière mise à jour à 09h11 le 27/02
Les inspecteurs environnementaux chinois ont critiqué dimanche davantage de villes pour leur mauvais contr?le de la qualité de l'air, alors que la lutte contre le smog continue.
Les inspections dans 18 villes de la région Beijing-Tianjin-Hebei et ses environs ont été effectuées via des contr?les inopinés dans la nuit et des méthodes secrètes, selon le ministère de la Protection de l'environnement.
La ville de Handan, dans la province du Hebei, continue d'exploiter illégalement des chaudières au charbon, bien que les autorités aient ordonné leur fermeture. A la suite d'inspections, les chaudières ont été démantelées, et une enquête policière a été ouverte.
A Cangzhou, également au Hebei, un producteur d'oléoducs, source importante d'émissions, n'a pas été inclus sur la liste des sociétés devant suspendre leur production lors des jours de grave pollution.
Un producteur de ciment de Beijing a consommé plus d'électricité que d'habitude en décembre, alors qu'il aurait d? suspendu la production. Deux autres producteurs de ciment ont été à tort exemptés de suspension de la production.
Vendredi, le ministère a critiqué plusieurs villes du Hebei, du Shanxi et du Henan pour n'avoir pas suffisamment agi dans la réduction de l'usage de "charbon parsemé", le charbon utilisé par les ménages ou les petites usines pour le chauffage. Celui-ci est beaucoup plus polluant que le charbon utilisé par les centrales possédant des équipements de réduction des émissions.
La Chine intensifie ses efforts pour lutter contre la pollution et la dégradation environnementale après des décennies de croissance ayant laissé le pays face à des problèmes tels que le smog et la contamination du sol.