Dernière mise à jour à 15h14 le 31/10
Le ministre fran?ais des Affaires étrangères Laurent Fabius, également futur président de la COP21, a estimé vendredi que le processus des contributions nationales, une première dans l'histoire des négociations climatiques, était une "solide base pour le succès indispensable à Paris".
A la suite de la publication d'un rapport de synthèse du secrétariat de la CCNUCC sur les contributions annoncées avant le 1er octobre par 146 Etats, M. Fabius a appelé encore une fois tous les pays n'ayant pas présenté leur contribution à le faire avant le début de la conférence.
"Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c'est-à-dire d'un réchauffement à 4°C-5°C ou plus", a indiqué le futur président de la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21).
M. Fabius a réaffirmé qu'il était possible d'obtenir "une trajectoire permettant de limiter le réchauffement en dessous de 1,5 -2°C d'ici la fin du siècle", tout en rappelant que cela impliquerait des efforts supplémentaires dans le temps.
Selon lui, certaines estimations prévoient une trajectoire d'une augmentation entre 2,7°C et 3° C d'ici la fin du siècle sur la base de ces contributions officielles, ce qui confirme l'importance d'aboutir lors de la COP21 à un accord qui fixe les règles permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales.
Au-delà des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les contributions incluent des éléments sur des politiques sectorielles ambitieuses, concernant le développement des énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, etc., a fait remarquer M. Fabius, soulignant que ce processus a permis de véritablement décloisonner la question du climat dans de nombreux pays, notamment en faisant participer la société civile aux débats préparatoires.