Dernière mise à jour à 15h13 le 31/10
Il n'y a toujours pas d'accord conclu sur l'avenir du président syrien Bachar al-Assad, a indiqué vendredi aux journalistes le ministre russe des Affaires étrangères Sergue? Lavrov au terme des pourparlers qui se sont tenus à Vienne.
M. Lavrov a fait savoir que les parties prenantes avaient enclenché un processus politique visant à trouver une solution mettant fin à la crise en Syrie, mais qu'il y avait encore des divergences concernant l'avenir de M. al-Assad.
Faisant écho à M. Lavrov, le secrétaire d'état américain John Kerry a reconnu que le destin de M. al-Assad était encore le principal point d'achoppement entre les pays qui participaient aux pourparlers de Vienne.
En réponse à cette question, la Russie affirme que le peuple de la Syrie doit décider de l'avenir par lui-même, qu'elle veut mettre un terme à la crise en Syrie et qu'elle continuera à combattre contre les terroristes en Syrie.
Depuis plusieurs semaines, la Russie procède à des frappes aériennes en Syrie contre des extrémistes islamistes.
Vendredi, Washington a annoncé que les Etats-Unis allaient déployer un petit nombre de membres des forces spéciales dans le nord de la Syrie pour conseiller les forces d'opposition dans leur combat contre l'état islamique alors que se tenaient les pourparlers de Vienne.
M. Kerry a souligné que la concomitance de l'annonce de l'opération et des pourparlers de Vienne était une co?ncidence.
M. Lavrov a déclaré que la décision américaine de déployer des forces spéciales en Syrie rendra la coopération entre les forces armées des deux états dans ce pays plus importante.
"Je suis persuadé que ni les Etats-Unis ni la Russie n'ont l'intention de se livrer à une guerre par procuration'', a-t-il fait remarquer.
Certaines parties prenantes, en particulier les Etats-Unis et certains pays du Golfe, estiment que dans le cadre de la solution pour la Syrie, Bachar al-Assad doit abandonner ses fonctions de président.