Dernière mise à jour à 08h28 le 07/03
Lundi, le ministère irakien des Affaires étrangères a fait part de son "profond soulagement" quant à la décision du président américain Donald Trump de retirer l'Irak de la liste des pays dont les citoyens se verront interdire l'entrée aux Etats-Unis.
Donald Trump a signé lundi un nouveau décret interdisant aux ressortissants de six pays à majorité musulmane d'entrer aux Etats-Unis, mais a retiré l'Irak de l'ancienne liste des pays visés.
"Cette décision est un pas important dans la bonne direction, et permettra de consolider l'alliance stratégique entre Bagdad et Washington dans un grand nombre de domaines, dont notamment la guerre contre le terrorisme", a déclaré le porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères, Ahmed Jamal, dans un communiqué posté sur le site du ministère.
Le nouveau décret de la Maison Blanche, qui entrera en vigueur le 16 mars, maintient l'interdiction d'entrer sur le sol américain pour les ressortissants de la Syrie, du Yémen, du Soudan, de la Libye, de l'Iran et de la Somalie.
"L'Irak représente un cas spécial", a affirmé la Maison Blanche dans ce décret. "Les étroites relations de coopération qui existent entre les Etats-Unis et le gouvernement démocratiquement élu d'Irak, et la forte présence diplomatique américaine en Irak (...) justifient un traitement différent en faveur de l'Irak", a-t-elle ajouté.
La Maison Blanche a également indiqué que depuis le précédent décret, le gouvernement irakien avait "pris des mesures spéciales pour renforcer la fiabilité des documents de voyage, le partage de l'information et le retour au pays des citoyens irakiens ayant re?u l'injonction de quitter le territoire américain".
Le précédent décret signé en janvier par M. Trump avait suscité la colère en Irak, où plus de 5 000 soldats américains sont déployés pour aider les forces irakiennes dans leur lutte contre l'Etat islamique à Mossoul, dans le nord du pays.