Dernière mise à jour à 08h27 le 23/03
Des secouristes et des membres du personnel de sécurité travaillent à l'extérieur de la station de métro Maalbeek à Bruxelles, le 22 mars 2016. (Xinhua/Zhou Lei) |
Un attentat suicide a frappé t?t mardi l'aéroport de Bruxelles, tandis qu'une explosion a ravagé une station de métro de la capitale belge, en pleine heure de pointe. Ces attaques pour l'heure non revendiquées ont fait au moins 26 morts et 136 blessés, selon un bilan encore provisoire fourni par les médias et des témoins.
Ce sont d'abord deux explosions qui ont retenti peu avant 8h locales (7h GMT) dans le hall des départs de l'aéroport Bruxelles-National, rapportent les médias belges. L'agence de presse Belga précise qu'on a entendu des coups de feu et des cris en arabe juste avant les explosions.
Le procureur du Roi a confirmé un peu plus tard qu'il s'agissait bien d'attentats suicide.
Les autorités aéroportuaires ont immédiatement annoncé la fermeture et l'évacuation de l'aéroport situé en banlieue de Bruxelles, entra?nant l'annulation de tous les vols au départ et à l'arrivée. Le trafic métro, tram et bus vers l'aéroport a également été suspendu.
Une heure plus tard environ, une explosion était signalée dans la station de métro Maalbeek, située dans le quartier des institutions européennes de la capitale belge. Aucun bilan officiel n'a été donné dans l'immédiat, même si certains médias faisaient état de 15 morts.
Le niveau d'alerte terroriste en Belgique a été porté au maximum, soit le niveau 4, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Selon la cha?ne fran?aise BFMTV, les services de renseignement belges étaient au courant de la préparation d'attentats dans le pays, mais sans savoir où ou quand.
Ces attentats qui ont frappé la capitale belge surviennent quelques jours après l'arrestation à Bruxelles de Salah Abdeslam, l'un des membres présumés du groupe de terroristes qui a tué 130 personnes à Paris en novembre dernier. La police belge redoutait depuis lors des actes de représailles.
De nombreux dirigeants internationaux ont affiché leur solidarité après ces attentats. Le Premier ministre britannique David Cameron a assuré sur Twitter que son pays ferait tout pour aider la Belgique. Le président russe Vladimir Poutine a lui aussi condamné les attentats, assurant les Belges de sa solidarité en ces temps difficiles.
Alors que le Premier ministre suédois Stefan Lofven a parlé d'une attaque contre la démocratie qui ne saurait être tolérée, son homologue danois Lars Loekke Rasmussen a dénoncé sur Twitter des attentats "odieux".