La Nouvelle Banque de Développement (NBD) prévoit de cofinancer des projets d'infrastructure avec la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB), a annoncé dimanche le vice-président de la NDB.

?A l'avenir, Il y aura des possibilités illimitées de cofinancer des projets avec l'AIIB dans le cadre de l'initiative ‘une Ceinture, une Route', car nous partageons tant de choses en commun dans la sélection des projets?, a déclaré Leslie Maasdorp à China Daily à l'occasion du Forum de Boao pour l'Asie.

?Nous voulons investir dans des projets qui sont durables, commercialement viables et avoir des avantages économiques à long terme?, a-t-il souligné. ?Les pays le long de la ceinture et de la route ont une énorme demande pour de tels projets, et nous pouvons travailler ensemble pour combler le déficit infrastructurel ?.

Ayant un an de plus par rapport à la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures, la NDB a été ouverte à Shanghai en 2015, fondée par les économies émergentes du groupe des BRICS, avec le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

Le plus récent programme est un projet éolien offshore situé à Xiamen, la province du Fujian. Le parc éolien est con?u pour avoir une capacité totale de 700 mégawatts, soit l'un des plus grands projets de ce genre en Chine, selon une annonce en ligne de la Nouvelle Banque de Développement en décembre dernier.

Pour Leslie Maasdorp, la différence majeure entre les deux entités bancaires est que la NDB se concentre désormais uniquement sur la satisfaction des exigences des cinq membres fondateurs, avec un capital provenant de ces cinq pays, alors que l'AIIB a une politique d'approvisionnement universel.

Mais cette politique devrait changer à l'avenir, le fait que la NDB pourrait recevoir de nouveaux membres dans les années à venir. Semblable à l'AIIB, la banque est ouverte aux membres de l'Organisation des Nations Unies.

Le responsable a noté que la banque accueillait les candidats le long de l'initiative ‘une Ceinture, une Route'.

La composition de l'ultime adhésion sera de 80% de pays en développement et 20% de pays développés, comme l'a indiqué la Nouvelle Banque de Développement dans ses documents fondateurs.