Dernière mise à jour à 16h22 le 02/03
Le 10 février 2017, Wang Chengjian quittait les Etats-Unis et rentrait au pays pour se rendre à la police. L'homme était classé numéro 67 dans le cadre du ?Mandat d'arrêt rouge de cent fonctionnaires corrompus ?. Il s'agit là de la 38ème arrestation depuis le lancement du programme ?Skynet?.
Fin 2016, la Chine avait déjà arrêté 2 566 criminels en cavale dans plus de 90 pays, et récupéré 8,6 milliards de yuans. Cette année, la Chine va non seulement mener à bien l'action ‘Skynet 2017', mais aussi intensifier le processus ‘anti-fuite', créant un mécanisme de contr?le.
En 2014, une équipe de coordination de lutte contre la corruption a été officiellement mobilisée. En mars 2015, l'action Skynet, était lancée pour renforcer les interpellations. En parralèle, le ministère chinois de la Sécurité publique poursuivait sa ?chasse aux renards?, visant les fugitifs soup?onnés de crimes économiques, mettant en place un système pour enregistrer les personnes de double nationalité, et surveiller les fonctionnaires dont la famille vit à l'étranger.
Aujourd'hui, la Chine a signé des traités d'extradition avec 48 pays, notamment la France, l'Espagne et l'Italie. Le pays participe également à 15 mécanismes multilatéraux où sont impliqués les Nations Unies, l'APEC, le G20 et les pays du BRICS. En 2016, la Chine à la tête de la présidence du groupe de travail anti-corruption du G20 a contribué à l'obtention de résultats concluants et importants.
(Par Lin Xuedan, journaliste au Quotidien du Peuple)