Dernière mise à jour à 08h56 le 20/03
Le Kenya se prépare à accueillir le nouveau président élu de la Somalie, Mohamed Abdullahi, connu sous le nom de Farmajo, qui visitera le pays le 23 mars, a déclaré dimanche un responsable kenyan.
Le porte-parole de la présidence, Manoah Esipisu, a déclaré que le Kenya était impatient d'explorer les possibilités de coopération avec la Somalie et de conclure des accords dans plusieurs domaines.
"La question de la sécurité et de la stabilité somaliennes est un sujet qui sera discuté lorsque le président Mohamed Abdullahi effectuera sa première visite d'Etat au Kenya jeudi", a déclaré M. Esipisu aux journalistes.
Le Kenya prévoit de conclure un accord avec la Somalie sur les consultations politiques entre leurs ministères des Affaires étrangères, et M. Esipisu a déclaré que les deux parties ont également souligné l'urgence de conclure un accord pour renforcer la coopération en matière d'immigration.
Le Kenya souhaite également engager la Somalie sur les modalités de la coopération en matière d'immigration et sur un nouveau système global de gestion des frontières.
Le Kenya est en train de construire un mur le long de sa frontière avec la Somalie pour endiguer l'infiltration de militants d'Al Shabaab visant à lancer des attentats contre sa population civile.
M. Esipisu a indiqué que Nairobi visait également à conclure un accord avec la Somalie sur la coopération policière et la formation de la police somalienne lors de la visite d'Etat du président Farmajo.
Le Kenya a déployé environ 5.000 soldats en Somalie pour aider à arrêter l'avancée de l'Al-Shabaab. Les responsables kényans ont indiqué que le groupe militant restait une menace et un facteur de déstabilisation dans le pays et la région.
"Les menaces du terrorisme et de la piraterie n'ont pas complètement disparu. La stabilisation des zones libérées et leur gouvernance efficace demeure une préoccupation majeure", a déclaré le responsable kenyan.
Les deux dirigeants doivent également discuter du retrait de la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) prévue pour 2018.
M. Kenyatta a indiqué que le retrait signifie également que les deux c?tés doivent augmenter les efforts pour construire l'architecture de sécurité nationale de la Somalie et renforcer l'appareil de sécurité pour faciliter un transfert sans heurts.