Les scientifiques chinois ont découvert que l'exposition aux PM2,5 peut non seulement augmenter considérablement les hormones du stress chez l'humain, mais aussi entra?ner des altérations métaboliques au niveau de la glycémie, des acides aminés et lipides.

L'équipe, dirigée par Kan Haidong, enseignant à l'Ecole de santé publique de l'Université Fudan, met en avant la prévention et le traitement des maladies causées par les particules fines PM2,5 pouvant pénétrer en profondeur dans les voies respiratoires et entra?ner des problèmes de santé, voire la mort.

Il existe des preuves substantielles que ces particules trouvées dans un air pollué peuvent endommager le système cardiovasculaire. Mais il n'est pas encore pleinement connu sur le fonctionnement dans de différentes parties du corps humain.

Cette étude a été publiée mardi 15 ao?t dans Circulation, la revue de l'American Heart Association.

?Deux conclusions y sont présentées : la concentration en PM2,5 peut entra?ner un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire en raison de l'augmentation des hormones digestives, et l'efficacité des purificateurs d'air pour se protéger?, a souligné Kan Haidong.

Un test a été mené auprès des 55 étudiants shangha?ens, ou différents purificateurs d'air ont été installés dans leurs dortoirs.

L'analyse a montré que des expositions plus élevées de PM2,5 a conduit à une augmentation significative de cortisol, de la cortisone, de l'adrénaline et de la noradrénaline, ainsi que des variations observées pour le glucose, acides aminés, gras et lipides.

Les chercheurs ont annoncé une augmentation significative de la pression artérielle, des hormones, une résistance à l'insuline et des biomarqueurs de stress et d'inflammation chez les individus exposés à des niveaux supérieurs.

Cependant, des réductions du taux d'hormone à court terme ont été constatées suite à la purification de l'air intérieur.

Les études ont montré que la qualité de l'air s'était légèrement améliorée à Shanghai.

Selon le bureau de protection de l'environnement de la ville, la concentration moyenne de PM2,5 au premier semestre 2017 était de 42 microgrammes par mètre cube, soit une baisse de 22,2% en glissement annuel et une réduction de 36,4% par rapport à 2013.

Les statistiques ont également révélé que la ville a enregistré au cours des six premiers mois un total de 142 jours d'une excellente ou bonne qualité de l'air atmosphérique, soit une augmentation de 7,1% par rapport à 2016.