Selon le Ministère de la protection de l'environnement, le chauffage a été fourni à près de 100 000 familles qui grelottaient encore à la mi-décembre après être passées entre les mailles du filet des projets de conversion d'énergie.

Pour réduire les concentrations en PM2,5 -des particules fines dangereuses- Beijing et Tianjin, ainsi que 26 villes des provinces du Hebei, du Shanxi, du Shandong et du Henan, ont été invitées à utiliser du gaz naturel ou de l'électricité pour le chauffage cet hiver.

Cependant, au début de la saison de chauffage, certaines personnes de ces régions ont vu leurs maisons et leurs écoles plongées dans le froid, principalement en raison de pénuries de gaz ou de projets de conversion d'énergie incomplets.

Du 15 au 20 décembre, les inspecteurs ont fait du porte-à-porte et recensé 96 000 familles qui n'avaient toujours pas de chauffage le 15 décembre, y compris dans la province du Hebei, où les températures ont chuté à -10° C.

Selon le ministère, les gouvernements locaux ont aujourd'hui réussi à faire en sorte que tous les foyers de la région puissent rester au chaud, soit grace à une plus grande alimentation en gaz, soit grace au chauffage au charbon ou aux radiateurs électriques.

Avant le début des inspections, les autorités locales avaient aidé 330 000 ménages à rester au chaud en allouant plus de gaz ou en fournissant du matériel de chauffage provisoire, a également indiqué le ministère, qui avait demandé en novembre aux autorités locales ? d'assurer un hiver chaud ? au public et ordonné aux zones ayant des projets de conversion incomplets d'utiliser du charbon ou tout autre combustible disponible.

Par ailleurs, le mois dernier, la Commission nationale pour le développement et la réforme, le principal planificateur économique, a exigé de la ville de Beijing qu'elle redémarre les générateurs alimentés au charbon afin de réduire la consommation de gaz naturel.