Dernière mise à jour à 08h47 le 31/07
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à des efforts mondiaux pour mettre fin au fléau du trafic humain.
Dans un message adressé à l'occasion de la Journée mondiale contre le trafic humain le 30 juillet, il a déclaré que le trafic humain n'avait aucune frontière.
"Le trafic humain revêt de nombreuses formes et ne conna?t aucune frontière. Les trafiquants humains opèrent trop souvent avec impunité, leurs crimes ne faisant pas assez l'objet de l'attention. Cela doit changer", a dit M. Guterres.
Le trafic humain est un crime horrible qui nourrit les inégalités, l'instabilité et le conflit. Les trafiquants humains visent les personnes vulnérables et les privent de leurs droits fondamentaux, a-t-il insisté.
Les enfants et les jeunes, migrants et réfugiés, sont les plus visés. Les femmes et les filles sont toujours visées, a poursuivi le chef de l'ONU.
"Nous voyons l'exploitation sexuelle brutale, y compris la prostitution involontaire, le mariage forcé et l'esclavagisme sexuel. Nous voyons l'effroyable commerce des organes humains", a-t-il dénoncé.
M. Guterres a fait savoir que l'ONU était déterminée à faire avancer les actions pour poursuivre les trafiquants, tout en protégeant et en soutenant leurs victimes.
Les droits des victimes doivent être une priorité, qu'elles soient victimes des trafiquants, des passeurs ou des formes modernes d'esclavage ou d'exploitation, a-t-il souligné.