Le procureur général du Venezuela a confirmé la mort de douze personnes vendredi dans des manifestations.

Dans un communiqué publié vendredi matin, les autorités ont annoncé que onze personnes avaient été tuées au cours de violences et de pillages jeudi soir et vendredi matin dans la capitale du pays, Caracas.

Une autre personne a été tuée vendredi dans la ville de Petare dans l'Etat de Miranda, à l'est de la capitale, faisant monter le bilan à douze morts depuis jeudi. Un total de quinze personnes sont mortes depuis le 19 avril au cours de manifestations de l'opposition.

Par ailleurs, six personnes ont été blessées dans des affrontements à Caracas, faisant monter le bilan des blessés à 68.

Selon les autorités, huit des victimes sont mortes électrocutées après avoir touché un cable de haute tension lors du pillage d'une boulangerie.

Selon les informations préliminaires, une autre victime était un commer?ant ayant été abattu alors qu'il tentait de défendre son magasin des pillages.

Le procureur général a mis en place une équipe de cinq procureurs pour enquêter sur ces douze morts.

Les manifestations ne cessent de se multiplier au Venezuela, avec d'une part les soutiens du président Nicolas Maduro, et d'autre part ses opposants qui l'accusent d'être responsable de la crise politique et économique que traverse le pays.

S'exprimant vendredi face à la presse, le vice-président du Venezuela, Tareck El Aissami, a affirmé que l'opposition de droite cherchait à renverser le gouvernement en encourageant la violence.

"La droite est pleine de haine. Ils organisent une nouvelle spirale de terrorisme, complotant avec des délinquants criminels, et utilisant des gangs criminels pour attaquer nos honnêtes gens", a-t-il déclaré.