Dernière mise à jour à 08h52 le 10/04
Lors d'une conversation téléphonique, les présidents russe et iranien ont souligné le caractère inadmissible des sanctions ''agressives'' prises par les états-Unis à l'encontre de la Syrie, en violation du droit international, a déclaré le Kremlin dans un communiqué publié dimanche.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue Hassan Rouhani ont demandé qu'une enquête objective et impartiale soit menée sur l'incident à l'arme chimique qui s'est produit dans la province syrienne d'Idleb plus t?t dans la semaine, poursuit le communiqué.
Les deux dirigeants ont souligné l'importance de maintenir une étroite coopération dans le règlement politique et diplomatique de la guerre civile syrienne, devenue chronique, peut-on lire dans le communiqué.
Par ailleurs, les deux présidents ont dit être prêts à approfondir la coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme, afin d'assurer la stabilité au Moyen-Orient.
également dimanche, l'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Nikki Haley, a dit que le président des états-Unis discutait avec des membres de son administration de la possibilité de sanctionner la Russie et l'Iran pour le soutien qu'ils apportent au gouvernement syrien.
La Russie et l'Iran, ainsi que la Turquie, oeuvrent à l'organisation d'une série de négociations de paix entre les parties au conflit en Syrie, dans la capitale kazakhe, Astana.
Jeudi, M. Trump a ordonné l'attaque - avec plusieurs dizaines de missiles Tomahawk - d'une base militaire en Syrie après que les états-Unis et leurs alliés ont accusé Damas d'avoir tué des civils avec des armes chimiques mardi dernier.
Cependant, le ministère russe de la Défense a déclaré mercredi que la contamination par le gaz meurtrier a été provoquée par l'explosion d'armes chimiques produites et stockées par les rebelles, après que les avions syriens ont bombardé la zone.
Damas a régulièrement démenti être en possession d'armes chimiques.