Dernière mise à jour à 08h37 le 07/04
Au moins 27 enfants ont été confirmés avoir été tués dans l'attaque de la province d'Idlib dans le nord-ouest de la Syrie, a déclaré jeudi le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF).
546 personnes, dont beaucoup d'enfants, ont été blessées, a déclaré l'UNICEF dans un communiqué de presse. "Le nombre des victimes devrait augmenter", selon l'UNICEF.
"Le meurtre d'enfants en Syrie ne peut pas être autorisé à continuer", a déclaré le directeur régional de l'UNICEF, Geert Cappelaere. "Toutes les parties au conflit et ceux qui ont une influence sur eux doivent immédiatement mettre un terme à cette horreur", a-t-il souligné.
L'UNICEF et ses partenaires continuent de répondre à cette attaque en soutenant trois cliniques mobiles et quatre h?pitaux pour fournir les premiers soins et traitements, ainsi que neuf ambulances pour transporter les malades vers les h?pitaux de la région.
L'UNICEF fournit également des fournitures médicales essentielles et travaille avec des partenaires de la santé pour sensibiliser les gens à la réponse médicale aux attaques chimiques, selon le même communiqué de presse.
Mardi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit profondément perturbé par des rapports faisant état d'une utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie lors de ces attaques.
Selon les médias, environ 70 personnes ont été tuées, 200 autres blessées mardi dans une attaque au gaz dans une zone sous contr?le rebelle dans le sud d'Idlib.
Mardi, un officier supérieur de l'armée syrienne a rejeté les reportages sur les attaques au gaz toxique par l'armée sur la zone rebelle à Idlib. L'officier supérieur, qui a parlé sous couvert d'anonymat, a déclaré que les rebelles ont utilisé le gaz toxiques contre des civils.
Plus t?t dans la journée, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme a annoncé que des avions de guerre ont effectué des frappes aériennes intensives sur la ville rebelle de Khan Sheikhoun dans la campagne de la province d'Idlib, tuant des dizaines de personnes, dont la plupart sont des civils.