Dernière mise à jour à 11h18 le 10/03
Affirmant que les Nations Unies ne devraient en aucun cas être associées à des actes criminels tels que les viols, la violence sexuelle, l'exploitation et les atteintes sexuelles, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a présenté jeudi une nouvelle stratégie pour prévenir et répondre aux abus commis par des personnes servant sous le drapeau de l'ONU.
"De tels actes de barbarie ne devraient jamais se produire. Ils ne devraient surtout jamais pouvoir être associés à des individus qui servent sous le drapeau de l'ONU, en quelque qualité que ce soit", a déclaré M. Guterres dans un message annon?ant son nouveau rapport sur la question.
Le rapport du secrétaire général, "Dispositions spéciales visant à prévenir l'exploitation et les atteintes sexuelles : une nouvelle stratégie", définit une approche axée sur les victimes, fondée sur la transparence, la responsabilité et la justice, selon un communiqué de l'ONU.
Comprenant quatre volets, l'approche détaillée dans le rapport met l'accent sur les droits et la dignité des victimes ; la fin de l'impunité pour les coupables de crimes et d'agressions ; l'expérience et l'avis des victimes, de la société civile, des populations locales et d'autres acteurs concernés pour renforcer et améliorer les efforts de l'ONU; la sensibilisation et le partage des meilleures pratiques pour mettre fin à ce fléau.
Le rapport souligne également la nécessité de développer des contacts avec les Etats membres de l'ONU et appelle à une réunion de haut niveau sur l'exploitation et les atteintes sexuelles en 2017 en marge du débat général de la 72e session de l'Assemblée générale.
Le rapport note en outre que le chef de l'ONU s'efforcera d'obtenir un soutien des Eats membres pour établir un dép?t confidentiel d'informations sur les cas d'abus. Il comprend également une liste détaillée des actions et des recommandations, de l'entité compétente des Nations Unies chargée de la consultation avec les parties prenantes concernées, et des données sur les allégations d'exploitation et d'atteintes sexuelles à travers le système des Nations Unies et par des forces d'organisations internationales non-ONU mandatées par le Conseil de sécurité.