Dernière mise à jour à 08h45 le 10/03
Jeudi en fin de journée, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a rejeté une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le lancement de missiles balistiques effectué en début de semaine par Pyongyang.
Dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle de la RPDC, un porte-parole de la force stratégique de l'armée populaire coréenne (KPA) a dit : ''Il n'existe aucun pays au monde où l'armée responsable de la défense de l'état tient compte de l'approbation de l'ONU ou d'un article de convention internationale lorsqu'elle réalise ses exercices.''
"Nous n'avons jamais reconnu la 'résolution' illégale concoctée par les Etats-Unis et leurs forces vassales,'' a poursuivi le porte-parole.
Washington et Séoul qui procèdent aux ''exercices de guerre nucléaire les plus puissants à jamais avoir été effectués à l'encontre du nord ... trouvent à redire sur les exercices ordinaires et justes menés par la KPA pour défendre sa souveraineté,'' a ajouté le porte-parole, cité par l'organe officiel de Pyongyang.
Mardi, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé à la RPDC de ''s'abstenir de commettre tout acte supplémentaire, notamment des essais nucléaires, en violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et de s'acquitter pleinement de ses obligations au titre de ces résolutions.''
L'organe des Nations Unies, composé de 15 états membres, a déclaré que les tirs de missiles du 5 mars ''constituent une grave violation des obligations internationales de la République populaire démocratique de Corée'' au titre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Les Etats-Unis et la Corée du Sud procèdent à des exercices militaires communs baptisés ''Foal Eagle'' que Pyongyang considère comme les man?uvres en préparation d'une guerre sur la péninsule coréenne les plus importantes jamais effectuées.