Dernière mise à jour à 09h24 le 16/10
Le président russe Vladimir Poutine, en visite au Kazakhstan, a exprimé sa déception jeudi face au refus des Etats-Unis de discuter de la crise syrienne.
"Il semble que la faiblesse de la position américaine dans cette affaire résulte de l'absence d'agenda sur ces problèmes; ils n'ont probablement rien à dire", a déclaré M. Poutine aux journalistes après sa rencontre avec le président kazakh Noursoultan Nazarba?ev.
Mardi, M. Poutine a déclaré que la Russie avait proposé d'organiser une réunion de haut niveau à Moscou ou à Washington pour discuter de la crise syrienne, et que la partie russe pouvait être dirigée par le Premier ministre Dimitri Medvedev et inclurait des officiels de l'armée et des services spéciaux.
Mais selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergue? Lavrov, Washington a répondu qu'il n'avait pas l'intention d'envoyer de délégation à Moscou ni d'accueillir de délégation russe à Washington.
Qualifiant la position de Washington de "non-constructive", M. Poutine a déclaré qu'il ne comprends pas comment Washington a pu critiquer les actions de lutte antiterroriste de la Russie en Syrie tout en refusant le dialogue direct.
Mais M. Poutine a fait savoir que la porte de la coopération restait ouverte.
"Nous souhaitons un dialogue avec toutes les parties concernées du processus complexe, y compris les partenaires américains", a-t-il ajouté.