Dernière mise à jour à 09h10 le 09/09
La ministre fran?aise de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal, a annoncé mardi lors d'un déplacement à Strasbourg, que la centrale nucléaire de Fessenheim, situé dans le département de Haut-Rhin, fermera en 2018, a rapporté la presse locale.
Il s'agit d'un report puisque le président Fran?ois Hollande s'était engagé à la fermer avant la fin de son quinquennat en 2017.
Mise en service en 1977 et dotée de deux réacteurs de 900 mégawatts, la centrale nucléaire de Fessenheim est la plus vieille centrale nucléaire de France. La ministre a indiqué aux médias présents que sa fermeture intervenait conformément au cadre légal du plafonnement de la production d'énergie nucléaire en France.
"Quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer. Donc Flamanville va ouvrir d'ici à 2018. Et donc en effet, Fessenheim devra fermer", a expliqué Ségolène Royal, citée par le quotidien Le Monde sur son site Internet.
En effet, l'électricien fran?ais EDF avait annoncé la semaine dernière que la mise en route de l'EPR de Flamanville se ferait au 4ème trimestre 2018, après un quatrième report pour anomalies techniques. D'une puissance de 1 650 mégawatts, ce réacteur nucléaire de 3ème génération sera l'un des plus puissants au monde.
Ségolène Royal a par ailleurs jugé "sans fondement" l'éventuelle demande d'indemnité de cinq milliards d'euros à l'Etat par EDF, en contrepartie de la fermeture de la centrale de Fessenheim, précisant qu'"aucune évaluation" n'avait été faite sur ce sujet.
Néanmoins, selon France Info, l'entourage du président fran?ais a révélé en fin de journée que la fermeture de la centrale de Fessenheim d'ici à la fin du quinquennat "reste l'objectif".