Dernière mise à jour à 16h04 le 07/03
En janvier 2017, à l’occasion des vacances du Nouvel an chinois, la police d’un quartier pékinois organise une activité pour expliquer l’importance de l’interdiction des feux d'artifice pour réduire la pollution de l’air. (Photo/He Yong/Le Quotidien du Peuple) |
Par Yang Xun, journaliste au Quotidien du Peuple
Le Premier ministre chinois Li Keqiang a annoncé, lors de la remise du rapport d'activité du gouvernement, les objectifs pour cette année concernant la protection environnementale : la réduction de 3% du dioxyde de soufre et émissions d'oxydes d'azote, et la baisse significative des particules fines (PM2,5) dans certains domaines clés.
Pour ce faire, cinq principes à retenir : l'accélération de la résolution de la pollution du charbon, le renforcement du contr?le des polluants, la mobilisation de la gestion des gaz d'échappement des véhicules à moteur, la réponse plus efficace aux conditions météorologiques dangereuses, et la mise en vigueur de la supervision de l'application des lois de l'environnement et de la responsabilité.
Depuis l'application des ?dix directives? pour la protection de l'air émise en 2013, les résultats parlent d'eux-mêmes : la concentration moyenne de PM2,5 dans les 74 villes chinoises a baissé d'environ 30 %, et la zone des pluies acides a retrouvé un niveau similaire à il y a 20 ans.
En 2017, les municipalités de Beijing et Tianjin, ainsi que les provinces du Shanxi, de la Mongolie intérieure, du Shandong et du Henan s'engageront dans une politique stricte du contr?le du charbon et des voitures pour diminuer la pollution des poussières et multiplier les surfaces de végétation. L'Office national de l'énergie va également accélérer la transition du charbon au gaz.
De plus en plus d'opérations se mettent en place. Pour certains experts, il est prioritaire d'apaiser l'inquiétude de la population quant aux risque des maladies du c?ur et des poumons liées au smog. Les autorités vont adopter une gouvernance écologique exigeante, alors que les résidents sont notamment invités à surveiller leur conduite quotidienne pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La participation du public dans la gestion de la pollution est essentielle. Du Shaozhong, directeur de l'Institut des affaires publiques de la santé et de l'environnement de l'Université de Communication de Chine, a confié que lors de plusieurs vols pour un total de 90 000 km en 2016, cela l'avait poussé à prendre l'initiative d'acheter 11 tonnes de crédits de carbone à 275 yuans, dans l'Echange environnemental de Beijing, pour compenser ses propres émissions produites au cours de l'année.