Dernière mise à jour à 10h23 le 15/02
Fu Ying, présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale populaire chinoise lors de la conférence sur la sécurité de Munich à Munich, en Allemagne, le 13 février 2016. |
La Chine est partisane d'une sécurité commune et d'un ordre mondial intégré, refusant le retour des grands blocs militaires, a déclaré dimanche Fu Ying, présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale populaire chinoise.
Dénon?ant par ailleurs les critiques occidentales visant le système politique chinois, Mme Fu a estimé lors de la 52e Conférence de Munich sur la sécurité que le monde avait changé et qu'il avait désormais besoin d'un cadre et d'un ordre intégrés, un toit commun, afin de gérer du mieux possible la grande diversité d'intérêts, de besoins et d'idées.
La Chine est favorable à un ordre international qui soit fondé sur les buts et les principes de la Charte des Nations Unies, comme l'a rappelé le président chinois Xi Jinping en septembre dernier à Seattle, a-t-elle souligné.
Beijing a également lancé des initiatives là où l'ordre international a échoué. Ainsi, "la Ceinture et la Route" -un réseau d'infrastructures et de commerce de l'Asie vers l'Europe et l'Afrique- et la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) font partie de ces projets publics que la Chine offre au monde, a poursuivi Mme Fu.
Evoquant les relations sino-américaines, elle a noté qu'étant donné que les deux pays ont de plus en plus d'intérêts communs dans le monde, ils ont besoin de coopérer pour affronter les défis planétaires.
A cette fin, M. Xi a proposé à Washington d'établir un nouveau modèle de relation entre grandes puissances, marqué par l'absence de conflit, de confrontation, mais aussi par le respect mutuel et une coopération mutuellement bénéfique, a rappelé Mme Fu.
La Conférence de Munich sur la sécurité, grand rendez-vous annuel consacré aux questions de sécurité internationales, a essentiellement été consacré cette année à la guerre en Syrie, à la crise des réfugiés et à la sécurité en Europe.