Dernière mise à jour à 09h54 le 23/04
La poursuite du conflit en Libye menace non seulement la sécurité de la Libye et de ses voisins, mais également la sécurité de toute la Méditerranée et de l'Europe en général, a déclaré lundi le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui.
"Il est encore temps d'arrêter les affrontements en Libye et de revenir au processus politique parrainé par les Nations Unies", a-t-il affirmé.
Le chef de la diplomatie tunisienne a tenu ces propos à l'issue d'un entretien, au siège de son département à Tunis, avec l'ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d'Arvor, accompagné de l'ambassadrice de France en Libye, Béatrice le Fraper du Hellen.
Les développements en Libye et les efforts fournis en vue de parvenir à un cessez-le-feu dans ce pays ont été au centre de la réunion, a-t-on appris auprès du ministère tunisien des Affaires étrangères.
A cette occasion, M. Jhinaoui a réclamé un cessez-le-feu immédiat en Libye, tout en mettant en garde contre l'intensification des combats particulièrement autour de la capitale Tripoli.
"L'option militaire en Libye n'est pas une solution (...) les différentes parties libyennes en conflit sont invitées à faire des concessions mutuelles pour éviter le chaos et la destruction", a-t-il poursuivi.
Lors de cette réunion, le ministre tunisien a évoqué avec les deux diplomates fran?ais l'impératif de poursuite des concertations et de la coordination aux niveaux bilatéral et multilatéral pour mettre fin au conflit armé et rétablir la sécurité et la stabilité en Libye.
Plus t?t dans la journée, le ministre tunisien des Affaires étrangères a eu une rencontre avec l'envoyé des Nations unies en Libye Ghassan Salamé, portant sur les derniers développements de la situation libyenne.