Dernière mise à jour à 09h54 le 23/04
Les scientifiques chinois ont développé un capteur de haute sensibilité, en combinant les aiguilles d'acupuncture en acier inoxydable et les nanomatériaux pour détecter les métaux lourds actifs.
Les scientifiques de l'institut de recherche sur les zones littorales de Yantai, de l'Académie des sciences de Chine, ont élaboré un nouveau capteur en forme d'aiguille, sur la base de l'aiguille d'acupuncture en acier inoxydable, grace aux processus d'isolation, d'étanchéité et de fonctionnalisation avec des nanomatériaux.
Le capteur a été testé pour la détection du cuivre dans l'eau de mer. Il a montré d'excellentes performances et une ultra haute sensibilité dans la détection des différentes formes du cuivre, par voltampérométrie par redissolution anodique.
Les métaux lourds présents dans l'eau de mer sont des polluants nocifs pour la santé et l'environnement. Selon les experts, la voltampérométrie par redissolution anodique est la technique la plus simple et la plus effective pour analyser les métaux. Cependant, la sensibilité du capteur utilisé dans cette méthode doit être améliorée. De nouveaux capteurs à haute sensibilité pour l'analyse des métaux lourds actifs dans l'eau de mer sont nécessaires.
Le nouveau capteur à aiguille présente des avantages en termes de dureté, de capacité de perforation et d'intégration facile des capteurs, et il a un énorme potentiel en électrochimie maritime, selon l'équipe.
La recherche a été publiée dans la revue Analytical Methods.