Dernière mise à jour à 09h17 le 23/04
Le bureau présidentiel du Sri Lanka a déclaré un état d'urgence conditionnel à partir de minuit ce lundi, au lendemain d'une série d'explosions qui ont fait 290 morts et plus de 500 blessés dans le pays insulaire.
Selon un communiqué publié par le service médias de la présidence, la décision a été prise pour assurer la sécurité des citoyens.
Le président Maithripala Sirisena a également déclaré le 23 avril comme Journée de deuil national, selon la même source.
Les forces de sécurité sri-lankaises ont lancé une vaste chasse à l'homme, qui a conduit à l'arrestation de 24 suspects jusqu'ici.
Le ministre de la Santé, Rajitha Senaratne, a révélé qu'un mouvement radical local, le National Thowheed Jamaat, était à l'origine des attentats de dimanche de Paques. Une enquête est en cours pour déterminer ses liens présumés avec l'étranger.
"Nous ne croyons pas que ces attaques ont été perpétrées par un groupe de personnes confinées dans ce pays", a déclaré M. Senaratne.
Le président Sirisena, cité par les médias locaux, a indiqué qu'il solliciterait l'aide de la communauté internationale pour mener des enquêtes.
Dans le même temps, la police a déclaré qu'un couvre-feu national serait imposé à partir de 20h lundi jusqu'à 4h mardi (heure locale), exhortant la population à rester à la maison et à éviter les rassemblements dans des lieux publics.