Dernière mise à jour à 11h13 le 20/07
L'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le gouvernement gabonais ont signé jeudi à Libreville un accord de coopération de l'ordre de 3,5 millions de dollars sur la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté.
Il s'agit de la mise en oeuvre d'un projet de "Gestion durable de la faune sauvage pour l'amélioration des conditions de vie des populations locales".
Cet accord a été paraphé entre le Coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO, Hélder Muteia, et le ministre gabonais des Eaux et Forêts, en charge de l'environnement et du développement durable, Jacques Denis Tsonga.
En Afrique centrale, ce projet concerne aussi la République démocratique du Congo et la République du Congo.
Ce projet présente le double objectif de conserver la faune sauvage, les écosystèmes et les services qu'ils rendent, tout en améliorant les conditions de vie et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations qui dépendent de ces ressources pour leur bien-être.
Pour cela, il vise plus spécifiquement à expérimenter une exploitation légale et durable par les populations rurales et autochtones d'espèces animales résilientes à la chasse, tout en augmentant ou en diversifiant les apports en protéines provenant de sources alternatives.
Au Gabon, le projet sera mis en oeuvre par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), sous la supervision de la FAO, ma?tre d'ouvrage du projet, et en collaboration avec deux autres partenaires du consortium concepteur du programme.