Dernière mise à jour à 08h32 le 28/03
Le président congolais, Denis Sassou-N'Guesso a quitté Brazzaville (capitale du Congo) lundi matin pour Alger, en Algérie, où il sera en visite de travail, à l'invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika.
Jusqu'au jeudi 30 mars, le chef de l'Etat congolais mettra à profit ce séjour pour dynamiser ses contacts avec la partie algérienne sur le dialogue concernant la question libyenne. Mais, Brazzaville et Alger vont surtout se pencher sur les questions de coopération bilatérale.
Peu avant cette visite présidentielle, les deux gouvernements ont ouvert le samedi 25 mars, la réunion de la commission mixte Congo-Algérie. Les travaux des experts supervisés par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamara et son homologue congolais Jean-Claude Gakosso ont préparé plusieurs accords de coopération entre les deux pays dont la signature devrait intervenir en présence des deux chefs d'Etat.
Selon l'agence de presse officielle algérienne APS, au cours de cette réunion les experts des deux parties ont fait ressortir "pas moins de 14 projets d'accords dans différents secteurs et identifié une douzaine d'autres accords nécessitant un travail complémentaire".
Dans son allocution de circonstance, le ministre congolais des Affaires étrangères a évoqué des accords dans les domaines du commerce, des transports, de l'agriculture, de la formation et des technologies de l'information et de la communication.
"La présente session de la commission mixte nous donne l'occasion de resserrer les liens, d'approfondir notre amitié, de faire franchir un palier supplémentaire à la coopération entre nos deux pays, la finalité étant de batir un partenariat stratégique, dans l'intérêt mutuel de nos deux peuples frères et amis", a souligné Jean-Claude Gakosso.
Le Congo et l'Algérie ont établi leurs relations diplomatiques le 6 mai 1964 et, le 8 juillet 1972, les deux pays signaient un accord général de coopération économique et technique grace auquel ils ont initié plusieurs actions de coopération. Mais ces relations, restés dans "une sorte d'hibernation" depuis 1986, avaient fortement besoin d'être redynamisées selon les autorités des deux pays.