Un haut responsable du gouvernement du Nigeria a attribué les problèmes politiques, sociaux et économiques actuels du pays à la corruption.

Abubakar Malami, ministre de la Justice et Procureur général fédéral, a fait cette déclaration lundi à Kaduna, ville du nord du pays, estimant que la corruption restait le plus gros obstacle pour assurer le développement durable au Nigeria.

Le ministre a déclaré au public que son gouvernement était déterminé à éradiquer la culture de la corruption dans ce pays, en assurant une gouvernance plus ouverte, responsable et soucieuse de ses concitoyens.

Le gouvernement renforcera les institutions de lutte contre la corruption, et la capacité des Nigérians à dénoncer les pratiques corrompues dans tous les domaines de la vie, a-t-il dit.

M. Malami a ajouté que le gouvernement mettrait en place des programmes visant à dévoiler et à punir les responsables publics corrompus et à apporter un soutien aux victimes de la corruption.

Le Nigeria a rejoint le Partenariat de gouvernance en juillet 2016 dans le cadre de son engagement à approfondir les réformes institutionnelles et politiques pour assurer une bonne gouvernance, selon le ministre.

Ce partenariat est une initiative réunissant toutes les parties prenantes et concentrée sur l'amélioration de la transparence, de la responsabilité, de la participation des citoyens, et de la réactivité des citoyens grace à la technologie et à l'innovation, a-t-il dit.

Le ministre a déclaré que son ministère soutiendrait cette initiative par ses programmes de réformes sur la transparence et la responsabilité.

En 2013, l'organisation Transparency International a estimé que le Nigeria était l'un des pays les plus corrompus au monde. Ce pays s'est classé au 144ème rang de l'Indice de perception de la corruption, sur 177 cas étudiés.