Les acteurs impliqués dans la mise en ?uvre du Projet d'urgence de réhabilitation des infrastructures et des services (PURISE) sont en atelier d'évaluation des résultats dudit projet les 26 et 27 juillet à Lomé.

Il sera question au cours de cet atelier initié par le ministère de l'Urbanisme, de l'Habitat et du Cadre de Vie d'évaluer et analyser les résultats du PURISE par rapport au cahier de charge pour la pérennisation des ouvrages.

A cet effet, trois rapports ont été produits dans le cadre du processus d'achèvement du projet afin d'apprécier si le PURISE a pleinement réalisé l'objectif de développement fixé lors de sa conception.

Les rapports sont relatifs aux réalisations physiques, à l'amélioration des conditions de vie des bénéficiaires et à leur impacts sur le développement des communautés.

Les documents font ressortir également les le?ons apprises, les bonnes pratiques enregistrées lors de l'élaboration, l'évaluation et l'exécution du projet.

Le PURISE est initié depuis 2009 par le gouvernement togolais avec l'appui financier du groupe de la Banque mondiale. Il vise à améliorer l'accès des populations de Lomé et de sa périphérie aux infrastructures de base, notamment en termes d'assainissement, de voirie urbaine, d'eau potable, de réhabilitation des réseaux routier et électrique, et d'efficacité énergétique.

Pour le ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et du Cadre de Vie, Fiatuwo Sessenou ce projet a été initié, à la suite des inondations au Togo, pour pallier les peines des populations sinistrées.

Il a témoigné sa gratitude à la Banque mondiale et à tous ceux qui ont contribué à la préparation et à la mise en ?uvre de ce projet. Pour lui, les réalisations obtenues vont au-delà des résultats escomptés.

La représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, Jo?lle Businger a indiqué que ces rapports produits par le gouvernement seront transmis à son institution pour la préparation du rapport d'achèvement du projet. Elle a invité l'ensemble des acteurs de la mise en ?uvre du PURISE et surtout les communautés qui sont les ultimes bénéficiaires du projet à une participation active afin qu'elles puissent se faire entendre sur ces rapports et donner leurs avis sur les aspects du projet.