L'ancien vice-président américain Al Gore a salué jeudi le r?le pionnier de la Chine dans la lutte contre le changement climatique, soulignant qu'elle était "l'un des rares pays à respecter les engagements pris à Paris".

Al Gore, fondateur et président du "Climate Reality Project", un groupe de sensibilisation au changement climatique, a indiqué que la Chine avait même déjà dépassé certains de ses objectifs en matière d'énergies renouvelables.

La Chine est de fait devenue "un leader mondial du financement des énergies renouvelables", et a représenté 40 % des investissements mondiaux dans le domaine des énergies propres en 2017, a souligné M. Gore.

L'ancien vice-président américain, qui est devenu l'un des plus éminents activistes mondiaux dans le domaine du climat, a tenu ces propos au cours d'un événement organisé en marge de la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP24), qui se tient à Katowice, en Pologne.

Cette conférence de deux semaines, qui s'achèvera vendredi, vise à finaliser les modalités d'application de l'accord phare sur le climat signé à Paris en 2015, et à définir la manière la plus équitable d'appliquer cet accord pour tous les pays signataires.

De fait, la Chine s'est classée au premier rang mondial pour les investissements dans les énergies propres, avec notamment une croissance rapide de ses investissements dans les énergies solaire et éolienne au cours des neuf dernières années, selon le ministère chinois de l'Ecologie et de l'Environnement.

Grace à ces investissements, l'intensité en carbone de la Chine ont enregistré en 2017 une baisse de 46 % par rapport à ce qu'elle était en 2005. La Chine est ainsi en avance sur ses objectifs, qui étaient de parvenir à une baisse de 40 à 45 % d'ici 2020.

La Chine est également le plus grand marché mondial pour les véhicules à nouvelles énergies (NEV) depuis trois ans, avec quelque 777 000 NEV vendus rien que sur l'année 2017.