Dernière mise à jour à 08h41 le 13/04
(Xinhua/Pan Xu) |
Les pays du groupe BASIC, incluant le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et la Chine, ont fait des "contributions importantes" à l'Accord de Paris, a déclaré mardi le chef chargé des négociations sur le climat de la Chine.
Le mécanisme coopératif des pays du groupe BASIC, formé en 2009, a fait des "contributions importantes à la signature réussie de l'Accord de Paris et sa mise en oeuvre précoce", a annoncé Xie Zhenhua, représentant spécial de la Chine pour les questions liées au changement climatique, lors d'une conférence de presse de la 24e réunion ministérielle sur le changement climatique des pays du groupe BASIC de deux jours organisée à Beijing.
Des responsables du secteur originaires de l'Inde, du Brésil et de l'Afrique du Sud ont participé à cette réunion organisée par M. Xie. Des représentants de l'Equateur, des Fidji et de l'Egypte ont également été invités à assister à la réunion.
Il a salué le r?le des pays du groupe BASIC dans le renforcement des "communications internes" au sein du Groupe des 77, et dans l'obtention de soutien des pays en développement.
Un communiqué conjoint a été publié à la fin de la réunion, soulignant les négociations à venir suite à la signature de l'Accord de Paris, la coopération pragmatique et les moyens pour intensifier les actions avant 2020, a précisé M. Xie.
Les participants ont réitéré le principe de "responsabilités communes mais différenciées" dans les actions d'atténuation des pays développés et en développement.
Ils ont convenu que l'Accord de Paris était une réalisation durement gagnée dans la campagne mondiale sur la gouvernance climatique, qui a inauguré une nouvelle étape des efforts mondiaux dans la recherche d'un développement écologique et à faible émission de carbone.
Selon M. Xie, la Chine, en tant que pays en développement responsable, continuera de déployer des efforts pour faire face au changement climatique et d'être résolue à s'acquitter de ses responsabilités.
Les pays du groupe BASIC aident les pays en développement à améliorer leurs réponses en matière de changement climatique mondial à travers des canaux, dont la coopération Sud-Sud, a-t-il ajouté.
Ils ont aussi exhorté les pays développés à renforcer leur soutien financier pour atteindre leur objectif de fournir conjointement 100 milliards de dollars chaque année d'ici 2020.
Il est estimé que le monde devra investir 1.500 milliards de dollars par an dans les énergies renouvelables et les nouvelles énergies afin d'atteindre les objectifs respectifs concernant le changement climatique d'ici 2030, a-t-il noté.
A ce moment-là, seuls les investissements dans les infrastructures atteindront 90.000 milliards de dollars, apportant d'énormes opportunités aux industries écologiques et à faible émission de carbone dans le monde, a indiqué M. Xie.
D'ailleurs, les participants ont convenu d'intensifier davantage la coopération et la solidarité parmi les pays du groupe BASIC et ont mis l'accent sur la coopération internationale afin de renforcer les actions mondiales.