Dernière mise à jour à 08h34 le 13/03
La Chine et les Etats-Unis disposent du plus grand potentiel pour réaliser des avancées en matière de technologies de rupture, selon un rapport conclu récemment par la société internationale de l'audit KPMG.
Ce rapport annuel, baptisé "Le paysage changeant des technologies de rupture", s'appuie sur un sondage mené auprès de plus de 800 leaders technologiques mondiaux, dont des entrepreneurs de start-up et des PDG des entreprises du Fortune 500.
Le sondage de cette année révèle une montée dans le classement de la Chine, lorsque 25% des personnes interrogées croient que la Chine pourrait être un leader dans les technologies de rupture, contre un taux de 23% enregistré l'année dernière.
La Chine continuera à réaliser des progrès rapides, alors que le pays se tourne davantage vers l'innovation, et réduit la dépendance à la fabrication, indique le rapport.
"La transformation de l'économie chinoise est stimulée par la création de nouveaux moteurs de croissance, de nouvelles industries, de nouvelles institutions et de nouvelles opportunités dans les domaines des technologies et de l'innovation", a indiqué Egidio Zarrella, responsable du département de la clientèle et de l'innovation pour KPMG en Chine.
En utilisant la technologie de rupture, telle que l'informatique en nuage et l'Internet des objets, les entreprises chinoises saisissent les nouvelles opportunités commerciales qui en résultent.
En effet, les leaders entrepreneuriaux visionnaires, tels que Jack Ma, PDG d'Alibaba, ont été mondialement reconnus.
Outre la Silicon Valley, Shanghai s'est classée aussi à la tête du palmarès pour son r?le pionnier dans l'innovation technologique, suivie par New York, Tokyo et Beijing.
Le classement de Shanghai était fondé sur sa forte position régionale sur les marchés financiers et ses parcs de hautes technologies dans la Nouvelle Zone de Pudong, explique ce rapport.